Comment le squat est puni (et prévenu) dans les principaux pays européens
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Depuis des années, le mouvement du squat en Espagne a su envahir les maisons et les occuper sans expulsion en raison de vides juridiques. Selon le Parti populaire, « le problème des squats ne cesse de croître en Espagne ». Le parti promet donc des expulsions expresses sous 24 heures, imitant d'autres pays comme l'Allemagne, où cette solution existe déjà. Dans ce contexte, cet article examinera comment ce phénomène social est traité dans d'autres pays européens.

Allemagne

Selon El Economista, l'expulsion a lieu 24 heures après que le propriétaire en ait eu connaissance et l'ait signalé à la police. La justice allemande impose une peine d'un an de prison, qui peut également inclure une amende. Les peines pouvaient aller jusqu'à deux ans en cas de pluralité de personnes ou de violence.

En revanche, si, après expulsion, le bien squatté est en mauvais état, le bailleur est tenu de le rénover.

Royaume-Uni

Au Royaume-Uni, le squat est passible d'une peine maximale de 51 semaines d'emprisonnement et d'amendes pouvant aller jusqu'à 5 700 €. De plus, la police peut entrer dans la propriété pour l'expulsion si elle considère qu'il n'y a pas besoin d'autorisation judiciaire. Les propriétaires ont deux alternatives : ils peuvent faire une demande de mise en possession ou remplir un formulaire « ordonnance de mise en possession provisoire ». Les squatters peuvent être emprisonnés s'ils ne quittent pas la propriété dans les 24 heures.

France

Le gouvernement français a récemment adopté une nouvelle loi. En France, le squat est un acte illégal passible de trois ans de prison et d'une amende pouvant aller jusqu'à 45 000 €. Les squatteurs doivent quitter la propriété dans les 48 heures suivant la réception d'un avis d'expulsion ; sinon, le propriétaire peut avertir la police, qui est autorisée à les expulser immédiatement sans avoir besoin d'une décision de justice. Après 48h, le propriétaire signale l'incident et applique l'expulsion par le biais d'une procédure judiciaire rapide.

Italie

En Italie, les propriétaires doivent d'abord signaler le squat à la police, puis il doit y avoir un procès rapide, pour que la police puisse procéder à l'expulsion. Les squatteurs encourent une peine maximale de deux ans de prison et une amende de 103 € à 1 032 €, qui peut augmenter en cas de recours à la violence ou aux armes.

Article vu en espagnol dans (El Economista)

https://www.eleconomista.es/vivienda-inmobiliario/noticias/12351653/07/23/la-estricta-solucion-contra-los-okupas-que-se-aplica-en-alemania-y-otros-paises- de-europa-podria-llegar-a-espana.html