Bancos y cajas de ahorro piden al banco de España una reducción de las provisiones que ahora obliga a aplicar el supervisor sobre los ladrillos adjudicados. En concreto, solicitan que no se provisione sobre el 100% de los créditos morosos, sino sólo la diferencia entre el importe del crédito y el valor de tasación actualizado de los inmuebles
Actualmente las provisiones que tienen que realizar los bancos por sus activos adjudicados ascienden a un 10% de su valor en el momento de la adjudicación y un 20% tras un año en balance. En total, 13.000 millones en provisiones por un volumen de activos adjudicados de casi 60.000 millones de euros
Lo que ahora piden es que las provisiones sobre inmuebles adjudicados sigan el mismo recorrido que el de los préstamos morosos, esto es, los préstamos hipotecarios impagados sobre casas que aún no han pasado a ser propiedad del banco: provisionar sólo por la diferencia entre el importe del crédito y el valor de tasación actualizado, admitiendo como tasación actual mínima un 70% de la original – o lo que es lo mismo, admitir una caída máxima del precio de la vivienda de un 30%-. El cambio les ahorraría millones en provisiones, mejorando los resultados de las entidades
8 Comentarios:
Que desesperadita esta la banca por salvar la cara con los accionistas durante este año. Si al final las autoridades ceden prolongaran su agonia unos añitos para caer a pico dentro de dos o tres. Francamente, por el bien de todos, que no se les permita.
Me quedo alucinado con la cantidad de gente que hay en estos foros de este portal inmobiliario y que se les ve que lo único que quieren es comprar pisos. Toda la culpa de lo que le pasa en este país la tenéis vosotros, que aun estáis pensando en comprar pisos, y que no hacéis otra cosa que pulular por estos portales y estos foros pidiendo que bajen las viviendas para comprarlas. Quien compre o quiera comprar piso es un especulador, porque seguro que cuando ya tenga su piso querrá que suban los precios ¿No?. Sois unos listos aprovechados.
¿Interesa que suban los precios?
Te lo voy a explicar con un ejemplo muy sencillo (hasta tú lo vas a entender)
Si tengo un piso que cuesta 5 millones y me quiero cambiar un día a uno el doble mejor, me costará 10 millones. La diferencia que tendré que pagar será de 5 millones
Si tengo un piso que cuesta 50 millones y me quiero cambiar un día a uno el doble mejor, me costará 100 millones. La diferencia que tendré que pagar será de 50 millones
Solo le puede interesar que suba la vivienda al que tiene más de una. Esos son los "listos aprovechados", no los que compramos para vivir
Que el banco de España les a ga poner a los bancos y cajas de ahorro y entidades finacieras el 150 % de los pisos que se a judican tanto de porcedentes de las subastas, como por la cación de la donación como pago de la deuda, y que los denucien por corrucinón por las tasaciones fraudolentas, los jueces deben denucirar a los bancos y cajas de ahorros y entidades financieras por a ver valorado en las tasacione las viviendas mas artas que suprecio, por ser una estafa a la socieda, en vez de condenar al ciudadano, que pierde su vivienda y sus ahorros.
Van a sudar tinta los bancos. A mi por su culpa el sueldo, pero a ellos hay que sacarles la sangre.
Articulo de nouriel roubini en les echos
Vuelta al borde del precipicio
Retour au bord du gouffre
[ 17/05/10 ]
NOURIEL ROUBINI EST PRÉsIDENT DE RGE (ROUBINI GLOBAL ECONOMICS). CET ARTICLE EST PUBLIÉ eN COLLABORATION AVEC PROJECT SYNDICATE, 2010.
On peut interpréter les crises financières comme le fait le philosophe et mathématicien Nassim Taleb en disant que ce sont des « Cygnes noirs », Des événements imprévus et imprévisibles. Mais elles sont en fait prévisibles (1). Ce qui se passe maintenant, la seconde phase de la crise financière mondiale, était prévisible.
Les crises sont la conséquence inévitable de l'accumulation de vulnérabilités et de risques macroéconomiques, financiers et politiques.
L'histoire montre qu'au bout d'un certain temps les crises financières se métamorphosent. Celle que nous avons récemment subie a été déclenchée par un endettement excessif du secteur privé (ménages, banques, institutions financières et entreprises). Ce qui a accru l'endettement public avec une augmentation dangereuse des déficits budgétaires liée aux plans de relance et à la collectivisation des pertes du privé (plans de sauvetage).
Cela a été peut-être nécessaire pour éviter que la grande récession ne se transforme en une Grande Dépression II, mais la note à payer est élevée. Hausse des impôts et baisse des dépenses sont alors indis-pensables pour combattre déficits et dettes colossales. Passage obligé pour éviter une crise budgétaire, l'austérité freine la reprise économique à court terme. Faute de telles mesures, il resterait deux options : l'inflation pour les pays qui empruntent dans leur propre devise et peuvent monétiser leur déficit, et le défaut de paiement pour les pays qui empruntent des devises étrangères ou ne peuvent imprimer la leur.
Les événements en Grèce, au Portugal, en Irlande, en Italie et en Espagne constituent la deuxième phase de la crise financière, particulièrement dangereuse.
De manière concrète, on peut définir une crise financière comme un événement qui contraint les dirigeants politiques à passer un long week-end à essayer désespérément d'annoncer un nouveau plan de sauvetage destiné à éviter la panique au niveau national et international avant la réouverture des marchés le lundi matin. Après les plans qui ont sauvé bear Stearns, fannie Mae et Freddie Mac, lehman Brothers, aIG, des banques, les week-ends dramatiques se poursuivent. Les respon-sables politiques de la zone euro ont récemment passé un week-end à chercher frénétiquement à élaborer un plan de sauvetage qui s'appliquerait non seulement à la Grèce, mais à n'importe quel membre de la zone euro en difficulté.
Non seulement les plans prolifèrent, du privé au public, mais leur coût explose. Durant la crise asiatique de 1997-1998, la Corée du Sud a bénéficié d'un plan de sauvetage du FMI -10 milliards de dollars. Mais après le sauvetage de Bear Stearns (40 milliards de dollars), de Fannie Mae et de Freddie Mac (200 milliards) et d'AIG (250 milliards), et le plan américain d'aide au secteur bancaire (700 milliards), nous avons maintenant la « Mère » De tous les plans de sauvetage : 1.000 milliards de dollars que l'UE et le FMI destinent aux membres de la zone euro en difficulté.
Les Etats qui sont venus au secours du secteur privé doivent à leur tour être secourus. Mais que se passera-t-il quand l'Allemagne et d'autres prêteurs disciplinés - dont beaucoup sont maintenant des pays émergents -ne voudront plus financer ces plans de sauvetage ? Qui sauvera les Etats qui ont secouru les banques privées et les institutions financières ? Le mécanisme de la dette globale ressemble de plus en plus au système de vente pyramidale, l'escroquerie de Ponzi.
On sait quelles sont les mesures à prendre pour éviter les désastres budgétaires, mais le principal obstacle à la consolidation et à la discipline budgétaire partout dans le monde est la faiblesse des gouvernements et leur manque de volonté politique pour imposer l'austérité. l'impasse politique à washington et au Congrès américain montre l'absence de volonté commune aux républicains et aux démocrates pour traiter le problème budgétaire américain. Au Royaume-Uni, un Parlement sans majorité a abouti à un gouvernement de coalition qui aura des difficultés à appliquer la discipline budgétaire.
En Allemagne, après le sauvetage de la Grèce la chancelière Angela Merkel a subi un revers électoral. Au Japon, un gouvernement inefficace nie la gravité du problème auquel il est confronté. en Grèce même, éclatent des émeutes et des grèves. Au Portugal, en Irlande, italie et Espagne, l'austérité sera politiquement et socialement douloureuse. Aussi les contraintes politiques pourraient faire obstacle à la discipline budgétaire et aux réformes structurelles.
Nous allons sans doute vivre encore longtemps dans une économie de crise. Pire encore, à l'image de médicaments toxiques, les mesures prises pour combattre la crise financière ont été en partie contre-productives. Elles ont affaibli le malade et l'ont rendu dépendant de produits dangereux et moins résistant à de nouvelles souches d'un virus qui, dans certains cas, peut se révéler mortel
Articulo en le monde
Merci les marchés et vive la rigueur
| 15.05.10 | :
Les élus communistes et du Front de gauche viennent de faire une suggestion ingénieuse pour "sortir durablement de la crise économique (...) et affirmer la prééminence du pouvoir politique sur la spéculation financière". Fermer les Bourses pendant un mois. Cela risque d'être un peu court pour que le calme revienne. Le plus simple et le plus efficace serait encore de les fermer définitivement et, tant qu'on y est, d'abolir les marchés financiers. Pol Pot l'avait bien compris, qui avait décidé d'agir très en amont en décidant de supprimer la monnaie. Plus d'argent, plus de spéculateurs. Plus rien. Juste la tyrannie des Khmers rouges à la place de la dictature des marchés.
Mais on peut comprendre sans peine l'amertume du PCF et du Front de gauche, tant le plan de sauvetage de 750 milliards d'euros a constitué une démonstration de force sans précédent des "marchés". Qui ont obligé les Etats de la zone euro à casser leur tirelire, forcé la Banque centrale européenne à prendre des mesures sacrilèges et contraint les pays d'Europe du Sud à adopter dans l'urgence des mesures d'austérité inédites. Les marchés contre les peuples, et en avant les fantasmes.
Il est vrai que les marchés ont un peu des allures de Meetic financier géant. Lieu de rencontre entre ceux qui ont de l'argent et ceux qui en ont besoin, ce qui fait du monde. Un lieu où les emprunteurs de tous horizons viennent draguer l'épargne mondiale - les réserves chinoises, les fonds de pension américains, les caisses de retraite japonaises, l'assurance-vie des Français, etc.
Les Etats sont les principaux clients, et très assidus, de cet immense lupanar. La dette publique mondiale s'élève à 35 000 milliards de dollars, dont le seul amortissement draine à lui seul le tiers de toute l'épargne de la planète. Elle a doublé en dix ans, triplé en vingt ans. Depuis deux décennies, le pouvoir des marchés sur les Etats a augmenté au même rythme que progressait l'endettement de ces derniers. Leur toute-puissance s'est construite sur le laxisme de gouvernements vivant au-dessus de leurs moyens. Ce sont les Etats eux-mêmes qui, par leur incurie, se sont rendus dépendants des sautes d'humeur des investisseurs étrangers (60 % de la dette française est détenue par des non-résidents). Des pays dont les finances publiques sont en bon ordre, comme la Norvège ou le Canada, n'ont rien à craindre des marchés.
La plupart des grandes nations industrialisées, endettées jusqu'au cou, ont, en revanche, tout à redouter. Etats-Unis, japon, en passant par la Grèce, le Portugal et l'Espagne, bien sûr, mais aussi le Royaume-Uni, l'Italie ou la France. Tous leurs créanciers prennent peur devant cette fuite en avant généralisée, cette cavalerie budgétaire où l'on emprunte à tout-va pour rembourser un stock de dettes qui gonfle à toute vitesse : sur les 239 milliards d'euros que la France lèvera sur les marchés en 2010, 87 milliards, soit plus que les bugdets de l'enseignement scolaire, de la justice, du travail réunis, serviront à honorer les dettes passées.
Partout, le risque de défaut de paiement des Etats menace. Et partout la rigueur budgétaire s'impose à des gouvernements qui ont peur de perdre la confiance de ces prêteurs qui, depuis des années, leur permettent de boucler leurs fins de mois. Car ce sont les abominables "marchés" qui, depuis vingt ans, paient les salaires des instituteurs et des infirmières. Merci à eux et surtout qu'ils continuent de le faire. Qu'ils n'aillent surtout pas se dire, peut-être à juste titre, qu'il est moins risqué de prêter à une entreprise chinoise qu'au Trésor français.
La rigueur, alors que l'économie mondiale sort tout juste du coma, ce n'est certes pas une très bonne nouvelle pour la croissance, surtout dans des pays, comme la France, où la dépense publique et les transferts sociaux la soutiennent à bout de bras. Mais l'absence de rigueur serait bien pire : des taux d'intérêt à plus de 15 %, comme récemment en Grèce, une possible faillite ou encore une explosion de la dette publique. Les économistes Carmen Reinhart et Kenneth Rogoff ont démontré que les pays dont la dette publique dépasse 90 % du PIB ont un taux de croissance trois à quatre fois plus faible que ceux où elle est inférieure à 30 %. C'est, dès 2011, que cette barre devrait être franchie en France, excellemment placée pour savoir que les déficits ne font pas la croissance et la création d'emplois. Sans quoi, notre pays qui n'a pas enregistré un seul excédent budgétaire depuis 1973 ne compterait plus un seul chômeur.
Mais la plus grande victoire des marchés, avec le soutien logistique de plusieurs grands économistes anglo-saxons (Stiglitz, krugman, wolf), est politique. Avoir fait comprendre aux dirigeants européens, certes par la manière forte, que sans évolution rapide vers le fédéralisme, sans politique budgétaire commune, l'union monétaire était vouée à disparaître. La perspective de voir la Commission donner préalablement son aval aux budgets nationaux fera plus pour assurer l'avenir de l'euro que les 750 milliards débloqués.
Les députés ont beau renâcler - "touche pas à mon déficit" -, elle esquisse ce que pourraient être un jour les Etats-Unis d'Europe dont Victor Hugo fut le premier à parler en termes... hugoliens. "Un jour viendra où les boulets et les bombes seront remplacés par les votes, par le suffrage universel des peuples, par le vénérable arbitrage d'un grand Sénat souverain qui sera à l'Europe ce que le Parlement est à l'Angleterre, ce que la Diète est à l'Allemagne, ce que l'Assemblée législative est à la France. Un jour viendra où l'on verra (...) les Etats-Unis d'Amérique, les Etats-Unis d'Europe, placés en face l'un de l'autre, se tendant la main par-dessus les mers, échangeant leurs produits, leur commerce, leur industrie, leurs arts, leurs génies (...) améliorant la création sous le regard du Créateur, et combinant ensemble, pour en tirer le bien-être de tous, ces deux forces infinies, la fraternité des hommes et la puissance de Dieu."
Et celle des marchés, ajouterait Lloyd Blankfein, le patron de Goldman Sachs
El fantasma de la deflación asusta a España la deflación ha venido para quedarse. Y más nos vale acostumbrarnos a la siniestra presencia de su círculo vicioso: menores precios, retraso de las decisiones de consumo, menor recaudación fiscal, mayores recortes públicos. Es el peaje que hemos de pagar por muchos años de ilusorio bienestar que nos hizo creernos los reyes del mambo y olvidar que las deudas hay que pagarlas y que el banco es un señor que te presta un paraguas cuando hace bueno y te lo quita según se vislumbra la tormenta por el horizonte, frase genial atribuida a mark twain. Es parte del inevitable proceso de caos creativo del que habla schumpeter y que debería llevar a que a España, después de unos años de penurias, al final no la reconozca ni la madre que parió su caos democrático actual. Algo que no se puede hacer de la noche a la mañAna y que exige ajustar nuestra oferta interior a los estándares de calidad y diferenciación que los clientes nacionales e internacionales reclaman y convertir nuestras exportaciones en líderes por coste, utilidad y eficacia o sea bajar precios bajar precios ajustarse a los sueldos mileuristas competir en precio y calidad y esto incluye a las viviendas, a ver si se dan cuenta y esto se mueve un poco. Lo repito para los de dificil entender, bajar precios deflación se llama.
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